Autour d’un poste de radio capricieux, se rallume la voix de Robert Desnos.
Seule en scène, cette Titi qu’il a bien dû croiser souvent, recrée la sensualité du quotidien. Arrivera-t-elle à faire rêver ce dormeur ?
Dans cette atmosphère « délirante et lucide », vous aimerez comme eux «Boire de l’encre et manger du Papier Buvard», jusqu’à même partager l’Amitié d’une enfance qui veille.
Armelle Chitrit investit la peau d’un personnage pour nous faire traverser le rêve du poète, toujours présent, toujours renouvelé, entre une radio et un panier de légumes. Elle le retourne sous la forme d’un jeu, d’un oracle, surprise par une archive, arrêtée par un flash de pub qui cède : c’est le libre cours au surréalisme.
Ce personnage, inspiré des modèles féminins des années folles, éveille la curiosité de notre part enfant. On jongle alors entre gravité et humour pour braver les obstacles que sont la peur, l’indifférence, la violence et l’ignorance.
Du burlesque aux espaces du sommeils Armelle Chitrit traverse le rêve de Desnos qu’elle retourne 20 ans après la publication de sa thèse.
L’écriture surréaliste permet d’imaginer que son utopie est une arme de Résistance.
Sa poésie communique et invite à la fête.
Plus d'infos : https://damedespoemes.fr/un-bon-copain-robert-desnos/
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